Interview sur le salon Global Industrie de Guillaume Anelli, directeur des opérations pour Visiativ
Quels sont tes challenges ?
« Notre premier challenge après un premier semestre très correct, est de réussir la fin d’année sur laquelle nous faisons 50% de notre business – notamment avec la sortie des nouvelles versions de SOLIDWORKS et de la 3DEXPERIENCE. Nous avons devant nous un gros programme d’événements en région pour rencontrer nos clients et les accompagner ; c’est beaucoup de perspectives mais aussi un peu de pression.
Deuxième challenge il faut relancer la dynamique et faire revenir les gens au travail en s’appuyant sur une expérience plus fun et avec plus de sens Chez Visiativ, nous avons par exemple 80 postes ouverts et recruter est devenu difficile. Nous avons repris toutes les équipes pour les unifier et améliorer notre service au client en lui offrant un interlocuteur unique.
Troisième challenge, le SIF, le lancement d’une plateforme collaborative, à l’initiative du ministère, qui permettra aux PME de se connecter et de collaborer pour répondre à des appels d’offre aux porteurs de projets de déposer des offres et aux offreurs de solutions de les consulter . Nous avons dû accélérer très fort pour concevoir cette plateforme et la présenter dès cette rentrée. »
Qu’est-ce qui t’a surpris ou émerveillé sur le salon Global Industrie ?
« L’envie et le plaisir que les gens ont à tous parler, à nous revoir. Je suis réellement très surpris de la qualité des contacts que nous avons eu sur le salon. Cela montre bien que l’humain reste une priorité y compris dans un monde industriel. »
Comment vois-tu le futur de l’industrie ?
« D’abord l’avenir de l’industrie c’est le collaborateur. On l’évoquait, il est essentiel de lui donner sa place, de le valoriser, de l’inclure dans tous les process. Un collaborateur qui est bien dans son travail sera plus efficace. Les outils, les solutions numériques doivent lui permettent de mieux piloter sa performance. La collaboration homme / machine est un vrai sujet.
Deuxième enjeu de l’industrie : la sécurité des informations, la cyber-sécurité. Il y a eu une ouverture des portes donnant accès aux informations et le risque est devenu énorme pour les PME ou ETI qui n’ont pas actuellement les moyens de se protéger. Plus de collaboratif, doit s’accompagner de davantage de sécurisation des données.
Et puis la transformation numérique des entreprises n’est pas terminée, loin de là. Elles doivent accélérer, réduire les délais de conception et de fabrication pour conserver leurs marchés ou les développer. Nous sommes prêts à les accompagner dans cette accélération et confiants dans la force de notre tissu industriel. »
Merci Guillaume !